La journée nationale d'hommage aux harkis solennellement célébrée à Tahiti

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La journée nationale d'hommage aux harkis solennellement célébrée à Tahiti
PAPEETE, 25 septembre 2016 – La journée nationale d’hommage aux harkis et aux autres membres des formations supplétives de la guerre d’Algérie a été célébrée dimanche matin à Papeete.

C’est Frédéric Poisot, le directeur de cabinet de René Bidal qui a conduit la cérémonie en l’absence du haut-commisaire de la République, actuellement en mission à Paris. Frédéric Poisot a présidé cette célébration à partir de 8 heures, avec à ses côtés Jean-Christophe Bouissou, porte-parole du gouvernement, ministre du tourisme, représentant le président de la Polynésie française, Marcel Tuihani, président de l’Assemblée de la Polynésie française, Marcelino Teata, représentant le maire de Papeete, Patrick Yieng Kow, représentant le Président du CESC et le colonel Paul Bader, représentant le Commandant supérieur des forces armées en Polynésie française.


La journée nationale d'hommage aux harkis solennellement célébrée à Tahiti
Une exposition pour en savoir plus sur les harkis durant la guerre d’Algérie

Dimanche matin, la journée nationale d’hommage aux harkis et aux autres membres des formations supplétives, instituée en 2001, a réuni une centaine de personnes au monument aux morts de Papeete, avenue Pouvana’a a Oopa.

Mais qui étaient donc ces soldats que nous honorons ce jour ?

De 1957 jusqu’en 1962, les harkis étaient des soldats indigènes musulmans engagés aux côtés de l’armée française dans des unités appelées harkas. A cette époque-là, l’Algérie française était constituée de départements. Au sein même de l’armée française, les harkis totalisaient 63 000 hommes en décembre 1961.

Le ministère des Armées évalue à 4 500 le nombre des soldats musulmans morts pour la France, pendant la guerre d’Algérie, et à plus de 600 les disparus. Au total, durant cette guerre, l’armée française a inscrit dans ses registres 160 000 harkis, moghaznis, GMPR devenus GMAS ou "assès".

Cette journée de commémoration doit rappeler à tous les citoyens français que l’Etat garde une dette envers les harkis qui ont répondu en leur temps à l’appel de la France et des valeurs qu’elle représente.

Comme l’a souligné en 2006 Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la défense, "ces 160 000 soldats et leurs familles méritent notre gratitude indéfectible".

Parmi eux Ali Bel Hadj Fellague Chebra caporal-chef médaillé militaire, croix du combattant volontaire et croix du combattant ainsi que Moktari Salah caporal-chef croix du combattant, polynésiens de cœur, qui sont venus fonder une famille au Fenua.

Pour en savoir plus, venez découvrir l’exposition nationale "Parcours de Harkis" exposée à la Maison du combattant du 26 septembre au 7 octobre 2016.

(Philippe LEYDET, directeur du Service de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre de Polynésie française)


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